samedi 28 mai 2011

Yann Pèpe, dont j'ai enfin le portrait ! Il aura fallu un projet ambitieux et de longs mois...


Yann PEPE est né titi Parisien mais il a vécu son enfance exilé au confluent de la Seine et de la Marne. Ses études d'ingénieur ENTPE finies, il est parti sur les rivages opposés de l'Île-de-France, à l'ouest.
Là, son triangle des Bermudes personnel et professionnel s'est concentré entre Yvelines, Eure puis Eure-et-Loir. Trilogie aussi pour les heureux événements venus prolonger sa lignée.
 Arrivé en Eure-et-Loir, pensait-il de passage, il s'est ancré dans la mer de blé de la Beauce, avec la Cathédrale comme amer.
On ne s'étonnera pas qu'elle soit au coeur de son conte « Les Passeurs de la Crypte » (page …) mais on pourra se demander comment lui est parvenu cette saga familiale.



Sachant qu'il est tombé dans le Seigneur des Anneaux comme d'aucun dans une marmite, on comprend qu'il restitue un univers à la fois étrange et pourtant si familier, où sources réelles s'y disputent avec l'imaginaire pour donner sens et faire perdurer le souvenir de moult événements que l'on n'avait pas forcément mis en perspective…
 Lui même barbu roux, il nous fait son nain geigneur. Plutôt faiseur de calembours au quotidien (même moins mû par la mise des mots au service de l'idée, il ne sait pas s'empêcher d'en distiller) ou ne pouvant s'auréoler que de titres d'écrits vains (quelques réponses à des appels à écriture sans être édité), l'écriture n'est qu'un "Hobby", récent.
Il forge pour le plaisir d'écrire et de partager. Il a imaginé, croit-il, un conte pour lire à voie haute à des enfants. Mais n'est-il pas encore l'un d'entre eux ?


 (note de Christophe : Gimly ou Barbe-Rousse ? J'hésite encore !)

mardi 24 mai 2011

Chantal Feignon, une oiselle de Sologne

Je me permets cette allusion aux oiseaux parce que Chantal tout comme moi adore les chouettes...




Berrichonne, née, enracinée au « Pays des mille étangs », Chantal FEIGNON, depuis l’enfance est une amoureuse des mots, des mots qu’elle aime à faire sonner, à faire vibrer comme des notes de musique. Textes tendres, textes du coeur offerts aux êtres chers ou gardés secrètement à l’abri des regards dans quelques tiroirs, ses écrits poétiques sont inspirés de l’humain, de l’instinct, de la rêverie, de la nature, mais aussi du milieu paysan dans lequel elle est venue au monde et pour lequel elle travaille depuis 28 années en tant que secrétaire - coordinatrice au service de la structure « Jeunes Agriculteurs de l’Indre » à Châteauroux.




Autour d’elle, au fil des ans des rencontres exceptionnelles, magiciennes, lui donnent l’élan de l’écriture ; pour n’en citer que deux : au premier plan Monsieur Epin son professeur de français en 6ème au Collège de Saint-Gaultier et dernièrement Dominique DENECHAUD, Animatrice de l’atelier d’écriture au Cercle des Beaux Arts à Argenton sur Creuse où Chantal FEIGNON s’est inscrite en Septembre 2010.
Attrapée par hasard sur les ondes de France Bleu Berry, l’annonce d’un concours Contes et Légendes de la Région Centre, lui accorde une chance qu’elle saisit pour parler d’un terroir affectionné et pour faire partager l’histoire d’une pierre de Brenne : « La pierre Bure ». Ce texte lauréat et publié, son premier,  elle le dédie à une femme, à une femme d’exception, à Germaine, sa grand-mère, sa plus belle, sa plus grande inspiratrice.


lundi 23 mai 2011

Colette, grande autodidacte devant Sainte Plume (patronne des écrivains)

Colette PARENT. Née en 1947, cette retraitée a beaucoup écrit dans sa vie de cadre territoriale. A sa retraite son stylo n'a pu s'arrêter et l'a poussée à écrire pour les siens qui la considèrent comme l'historienne de la tribu, tribu avec laquelle elle a beaucoup vagabondé aux confins du Berry et de la Touraine, depuis Châteauvieux où est née sa mère, Saint-Aignan où vécurent ses parents.



 Aimant l'Histoire, et l'histoire locale qui lui a déjà inspiré un conte édité par GRRR...ARTS en 2010 dans un ouvrage collectif. (Les Contes et Légendes des Yvelines)
Fière de ses racines, elle est aussi ouverte sur les cultures du monde, notamment l'Afrique. Elle vit actuellement en Yvelines où elle membre active et  rédactrice prolifique d'un club de questions pour un champion.

jeudi 12 mai 2011

Et voici Yves, expatrié en Normandie... à qui je dois un sacré éclat de rire ! Merci Yves.


Yves Portier-Réthoré (avec accents svp) est né, a grandi, passé son enfance et son adolescence en Sologne, puis a été apprenti géomètre à Orléans, traiteur de commandes chez un fabricant-lunetier à Nancy, grimpeur d'échelons chez un grand distributeur de livres en région parisienne, libraire à Paris, "Thénardier" de bar à jazz à Rouen, secrétaire de laboratoire de recherche d'histoire, et enfin éditeur universitaire, toujours à Rouen... pour l'instant. Ajoutons une profonde attirance pour la Bretagne et une passion pour Chypre où il organise épisodiquement des séjours de groupes, autant dire que les voyages, ça le démange, et qu'il n'a pas dit son dernier mot ! Mais il n'y a qu'un endroit où il revient toujours se resourcer : sa région natale, la Sologne.



Son premier roman, La Table d'ardoise, est paru en 2008 aux éditions Regain de lecture et a reçu le prix littéraire du Lions club région Centre 2009.
Un second volet, L'Année des demoiselles, suit au printemps 2012.

mercredi 11 mai 2011

Une Vendéenne d'adoption contaminée par le virus de l'écriture...

Craignez tous les familles Grelet et Labard... Si vous participez à des concours de nouvelles... ne dites rien à Camille ou Cécile Labard, nin non plus à Valérie Grelet... Ces familles-là, moi j'vous le dis, elles raflent tous les concours !

signé Christophe le délateur. Qui ne dira rien de plus :-)





Valérie Grelet est née à Civray dans le sud de la Vienne. Elle est mariée et a deux enfants. Après des études d’informatique à Bordeaux, son premier emploi la conduit en Vendée où elle réside depuis bientôt…26 ans (si l’on excepte quelques parenthèses parisiennes et bretonnes). Ayant vécu en spectatrice l’aventure des « Contes et Légendes de Vendée », elle décide de tenter sa chance pour devenir actrice de celle de « Contes et Légendes du Centre ». C’est le hameau où demeure son frère près de Malesherbes qui a été sa source d’inspiration.

dimanche 8 mai 2011

Jean-Paul Bottemanne... Surprise ! Un autre artiste !

Note de Christophe : ce qui est formidable avec cette aventure, c'est le nombre de talents complémentaires réunis ! De là à imaginer que nous pourrions créer un spectacle de type "conte de fée" à Chaumont sur Loire, il n'y a pas loin ! Des conteuse, compositeur, auteurs, illustrateurs... tous les talents sont réunis !

Et voici donc le portrait de Jean-Paul.


Jean-Paul Bottemanne est avant tout un musicien. Sa pratique artistique l'a mené à la fois vers la composition dans des styles et des genres très variés, la scène contemporaine, rock et hip-hop et la transmission de sa passion en tant que professeur certifié de l 'Education Nationale. Il a notamment composé des musiques de film dont « Le Choix de Myriam » en 2008 pour Nelka Films et FR3, publié « Vega » pour violoncelle aux Editions Armiane en 1999 et travaillé à l'élaboration du festival NEMO à Chicago entre 1993 et 1995.
Profondément attaché à la Région Centre et à la Bretagne, il a souhaité rendre hommage avec « La Dame Blanche » à la terre, aux hommes et à l'histoire du Perche Gouet en troquant le papier à musique pour le papier à lettres. C'est ainsi que ce texte situé entre Langey et Mersante est né et mêle la fiction allégorique et symbolique à la réalité de la maison de Rabelais.

vendredi 6 mai 2011

Isabelle Huré... née pour le livre, vivant dans les livres ! Pas étonnant de la retrouver lauréate de nos "contes et légendes de la Région Centre"!

« Cette petite, elle finira par écrire un roman ! ». Combien de fois a-t-elle entendu cette phrase dans sa jeunesse. Isabelle n’était pas vraiment sûre que ce fût un compliment – potentiel. En effet, elle surprenait parfois des phrases venant des « grandes personnes » : « elle ne va pas souvent jouer avec les autres » ou « elle est toujours le nez dans ses livres »…


« Le journal de Toutou » et « Le Club des Cinq » furent ses premiers bonheurs de lecture. Qu’on se rassure : par la suite elle s’est intéressée à d’autres titres et d’autres centres d’intérêts. Toutefois ces deux séries déclenchèrent chez Isabelle un irrépressible besoin de rêver, d’imaginer, de créer, d’écrire ! Besoin assez peu compris d’ailleurs : « qu’est-ce que tu as, toujours un crayon en main ? Ah, tu en auras noirci des pages ! Arrête de lire tu vas te faire mal aux yeux (ou à la tête) ».





Bien que n’écrivant ni pour l’argent ni pour la gloire, c’est avec une certaine fierté qu’Isabelle a été publiée pour la première fois de sa vie en juillet 2010, en l’occurrence dans « la Gazette des communes ». Un jury de cette revue professionnelle primait des nouvelles mettant en scène un agent territorial. Elle y écrivait une nouvelle débridée dont l’action se situait bien évidemment… dans le monde des bibliothèques…

Après avoir fait partie d’une association de poésie, au siècle dernier, elle s’épanouit maintenant depuis deux ans dans un atelier d’écriture.

Professionnellement, il était quasiment incontournable qu’Isabelle  finisse par travailler dans le secteur culturel. C’est donc dans une bibliothèque municipale du Loiret qu’elle officie depuis un peu plus de dix ans.
Pour reprendre une expression chère à Théodore Monod, « Isabelle fut accablée dès son plus jeune âge d’une curiosité insatiable ».
« Partage ce que tu sais, apprends ce que tu ne sais pas encore », telle pourrait être sa devise professionnelle et personnelle.



Cécile Labard, maman talentueuse de la tout aussi talentueuse Camille...


Cécile Labard vit entourée de livres et d’enfants, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie familiale.
C’est une boulimique de lecture, toujours à l’affut de récits nouveaux qui pourraient accrocher les enfants les plus réfractaires.



Quand elle ne trouve pas chaussure à son pied, Cécile Labard a pris l’habitude d’écrire elle-même l’histoire qui lui fait défaut, que ce soit pour ses enfants ou pour ses élèves. Par contre, « Mémoires secrètes d’un enfant du Gâtinais », qui sera publié dans le recueil « Contes et Légendes de la région Centre », est son premier conte destiné à un public plus large.





jeudi 5 mai 2011

Michèle Dassas, auteur, inventeur, créatrice... et quoi encore ?

Conceptrice de logiciels éducatifs, dont deux furent primés au concours « Innovalangues », Michèle Dassas s’est également investie dans la vie locale, en tant qu’adjointe au tourisme. Afin de promouvoir les richesses du patrimoine de sa région, elle écrivit les « Nouvelles sur la Route Jacques Cœur », ouvrage qui fut édité par le Crédit Agricole dans le cadre de ses Initiatives Locales, et vendu au profit exclusif du téléthon. Le plaisir d’écrire l’amena tout naturellement à imaginer le concept des « contoguides », guides touristiques offrant un circuit sur les pas d’un écrivain. Agrémentés de petites nouvelles ou de contes, ils permettent au lecteur une halte entre deux visites. C’est aussi une façon de voir les lieux autrement, en faisant parler les vieilles pierres, un voyage entre rêve et réalité…




Si on remonte un peu le temps… les études : langues (anglais : maîtrise d'anglais, allemand : licence de LEA, BTS de secrétariat trilingue). Michèle a peu exercé son métier de secrétaire trilingue (à Paris pendant deux ans).
Son mari est médecin dans un petit village de Sologne.  Ils ont  trois filles et trois petits-enfants. Lorsque l'aînée des filles a débuté l'allemand, Michèle venait d'avoir un ordinateur (Apple II e). Pour lui faire réviser ses déclinaisons, elle a créé des programmes, de plus en plus sophistiqués au cours des années qui ont suivi grâce aux logiciels performants qu'offrait Apple. C'est devenu une passion. Michèle a été plusieurs fois sélectionnée pour participer au salon Expolangues à La Villette. L'aventure était merveilleuse... Michèle a remporté deux fois de suite un prix (Pour "Toby at home" et "Le secret des Blablatiens") et a été éditée... Ensuite, un peu plus tard, Michèle est passée à l'écriture... Comme relaté sur la biographie.


mercredi 4 mai 2011

Michel Panis, tout comme Natacha, un être à la voix d'or

Peut-être l'avez-vous déjà entendu chanter ?



 
  • Né  à Aurillac en 1945, mon enfance se déroule pianissimo dans le Cantal au cœur du Pays vert. Puis, moderato, je pars faire des études de biologie à Clermont-Ferrand où je rencontre, amoroso, la compagne de ma vie. Allegretto, je débute ma carrière en Tunisie (avant Ben Ali…). Sous les palmiers, notre fille  parait…
Ma vie professionnelle se poursuit à Chartres (28) à l’ombre de sa fameuse cathédrale chantée par Péguy. Au Lycée Marceau, j’exerce en tant que professeur-documentaliste. Pour distraire les élèves, j’organise quelques menus plaisirs très appréciés : club de poésie, mini-concerts…
La musique tient une grande place dans mes loisirs, je pratique a modesto la clarinette et allegro le chant choral au Conservatoire de Chartres.
Un peu de sport : golf, natation, randonnée, ma non troppo !
Depuis peu, j’ai découvert le plaisir d’écrire (voir écrits ci-dessous).
Vocaliser avec les mots, imaginer des histoires : Quel grand bonheur ! 

  
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  • Ecrits

Plusieurs articles (préhistoire, archéologie, la commanderie templière..) dans une monographie sur SOURS commune d’Eure-et-Loir (ouvrage collectif), publiée par “Les amis de la bibliothèque de Sours” en 2007, intitulée :
‘SOURS. Petits récits et grande histoire.’

Un conte : ‘Justice sur la Pierre Complissée’, publié en 2009,  dans les Contes et Légendes d’ Eure-et-Loir

Michel Silvestre... un bûcheron ? Qui sait d'où provient son nom ?

Des livres, des milliers de livres et bientôt un de plus :-)





Marié, deux enfants, Michel Silvestre vit à Tavers, petit village du Val de Loire. Il est d’origine beauceronne puisque né à Autruy sur Juine, dans le nord du Loiret, mais sa carrière professionnelle l’a amené à Beaugency. Il s’est fixé à Tavers où il a trouvé des amis, un accueil chaleureux, un village authentique plein de charme… et il y est resté, adopté semble-t-il puisque voilà plus de vingt ans maintenant qu’il est l’adjoint du Maire.
 Il a connu un parcours professionnel un peu atypique. Ancien élève de l’Ecole normale d’Orléans, il a exercé deux ans le métier d’instituteur, tout en continuant parallèlement des études qui lui ont permis d’être successivement professeur de collège, puis certifié de lettres modernes au Lycée de Beaugency.
Depuis sa retraite, il écrit des histoires qu’il n’a jamais cherché à publier jusqu’à ce jour. Elles portent un regard complice et tendre sur sa vie passée à Autruy, au bord d’une Juine espiègle et rieuse, témoin de ses premières découvertes, mais elles trouvent aussi leur inspiration dans les légendes qui fleurissent un peu partout et en particulier à Tavers, sur les rives de l’envoûtante et mystérieuse Loire. Légendes pour la plupart  totalement oubliées, alors il les réécrit, à sa façon… et y trouve un grand plaisir qu’il espère maintenant pouvoir faire partager.

dimanche 1 mai 2011

Une ravissante conteuse

Mais qui donc est musicienne, conteuse et lauréate des contes du centre ?



Allègrement en route vers le demi-siècle, ayant conduit cinq enfants sur les chemins de la vie, Natacha Laborde a cherché sa voie autour de la France et du vaste monde à travers de multiples formes d'expression artistique. Conteuse de la Corrèze au Burkina Faso, elle raconte pour petites et grandes oreilles :  elle puise dans le patrimoine universel autant dans son imagination, comme dans La chouette histoire de Saint-Loup. En 2009, Natacha Laborde a publié Le rire du baobab aux éditions Thélès, récit initiatique où une fillette se trouve confrontée au monde des adultes à travers le grimoire de son ancêtre griot.